Pérou

28 janvier 2014 : Pérou – Lima

[spoiler]Le 28 janvier (suite)

Et c’est reparti pour 8h30 d’avion ! Clément bouge beaucoup, demande sans arrêt notre attention mais on veille à ce qu’il ne soit pas trop bruyant. Il ne fait qu’une courte sieste, tant mieux, il dormira bien cette nuit !

Nous arrivons à Lima, minuit vingt heure locale. Nous sommes sollicités par des chauffeurs de taxi à qui l’on explique que quelqu’un doit venir nous chercher… Sauf qu’il n’est pas là… Un chauffeur nous prévient: il ne faut pas choisir n’importe quel taxi, il faut prendre la compagnie officielle. Il offre son téléphone à Thomas pour que nous contactions notre hôtel. Vraiment sympa et sans rien demander en retour… Quel accueil ! Finalement un homme nonchalant arrive avec un papier sur lequel notre nom apparaît… L’homme est très sympa. Il parle couramment anglais. En discutant un peu avec lui, il nous donne une info déterminante : il ne pleut pas tant que ça au Machu Picchu en ce moment. Hum intéressant car même si le chemin des Incas est fermé en février (la saison des pluies) cela n’empêche pas de visiter le site incroyable… Nous allons y réfléchir sérieusement…

L’hôtel est joli, de style espagnol. La façade est orange-rouge avec des cactus et autres plantes vertes. L’intérieur est décoré de textiles et statuettes incas. Nous sommes à Miraflores, quartier calme et touristique de Lima, en bordure de plage.

Dans la chambre, il fait chaud, lourd… Un ventilateur a été installé au-dessus de notre lit, il nous permet de respirer un peu. La rue est trop bruyante pour ouvrir les fenêtres.

Clément est complètement déphasé, la nuit est très courte…

Les 29 et 30 janvier

Nous nous remettons difficilement du décalage horaire, surtout Clément… Nous passons donc de tranquilles journées entre la chambre et les environs de l’hôtel. Le quartier est chouette, propre, on s’y sent en sécurité malgré les grillages, barbelés et alarmes autour des habitations. Des falaises abruptes, en terre donnent directement sur une voie rapide puis sur l’océan Pacifique. On y voit de nombreux surfeurs.

Nous sommes dans la capitale, on ne se sent pas dépaysés. Où sont les péruviens en poncho et chapeaux colorés qui jouent de la flûte ?… Non, les péruviens ne se résument pas à cette image… En tout cas pas à Lima.

Dans les parcs qui bordent la plage et dans les restos, on croise plein d’amoureux. C’est sympa ! En plus les gens viennent beaucoup vers nous. Moi, je regrette plus que jamais d’avoir choisi l’allemand en seconde langue. Et pour Thomas, ce sont les mots anglais qui lui viennent à la bouche, parfois même japonais… !

Nous essayons de rallonger notre séjour péruvien d’une semaine… En attendant la confirmation de l’agence, nous imaginons différents itinéraires… On ne pourra pas tout voir… on reviendra un jour se perdre dans la vallée des Incas, cet endroit (que nous découvrons pour l’instant sur les guides et sur internet), son histoire, sa culture nous ont conquis !

Clément s’est endormi vers 21h30, commencerait-il à s’adapter aux horaires péruviens ?… Je me réjouis un peu trop vite… Deux heures plus tard le petit ouistiti se réveille de son petit somme en pleine forme !…

31 janvier,

Ce matin, réveil en sursaut à 8h50. Le petit déj est proposé jusqu’à 9h ! Je ne voudrais pas rater comme hier les petits pains et le jus de fruits frais !

A 11h, toujours pas de retour de l’agence…

On part le long de la promenade qui surplombe la côte. Aujourd’hui la vue est bien dégagée sur les environs. C’est aride, Lima est la capitale la plus sèche au monde après le Caire. Au-dessus de nos têtes, les deltaplanes virevoltent.

Nous croisons quelques dames « typiques » couvertes de chapeaux (haut de forme pour l’une d’entre elles) sur deux longues nattes qui descendent devant les épaules et portant des jupes très évasées au-dessous du genou. Sinon,  quand on regarde les habitants, on pourrait se croire en Espagne dans leur apparence.

Nous déjeunons sur la terrasse d’un centre commercial. Nous dégustons un délicieux gâteau de maïs sucré-salé. Nous renouvelons chaussures et vêtements à Clément qui grandit bien trop vite puis rentrons.

L’agence a répondu, plus de place dispo, ils nous conseillent de voir directement avec la compagnie aérienne pour prolonger notre séjour… Galère… C’est à dix minutes à pied de l’hôtel… Thomas revient : vraiment plus de places…

On part demain pour Cuzco et rien n’est réservé… Thomas ne parvient pas à acheter les billets d’avion sur le net avec nos cartes bleu… Il doit retourner dans cette même agence  !…

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1 février 2014 : Cuzco – Chinchero

[spoiler]Le 1er février

Nos sacs sont de plus en plus lourds… Pourtant on se retient d’acheter des souvenirs !…

Nous prenons l’avion pour nous rendre dans le lieu considéré par les Incas comme le nombril du monde : Cuzco.

Depuis l’avion, nous avons une vue magnifique : c’est montagneux, très vert et la terre est marron foncé, rouge.

Il fait gris et pleut même un peu dans la capitale inca. Le taxi nous dépose dans une rue pavée. Il faut monter des escaliers en pierre pour trouver notre hôtel. Nous sommes à 3326 m d’altitude… Légèrement essoufflés… Nous commençons même à avoir mal à la tête…

À l’hôtel, un sympathique jeune homme nous explique que l’on ne peut pas être reçu comme prévu et nous accompagne dans un autre établissement. Après avoir difficilement  traversé quelques rues très étroites, nous arrivons à l’Amaru Hostal II. Nous sommes ravis, c’est magnifique ! Une grande cour intérieure fleurie offre une vue sur la ville et les montagnes. La chambre est colorée et lumineuse avec le même panorama. Et en plus nous avons un radiateur et de l’eau chaude !!! Formidable car il fait vraiment froid ici.

L’hôtel nous met à disposition du maté de feuilles de coca, il paraît que ça aide à mieux supporter l’altitude…

Nous y voilà dans le vrai Pérou, nous sommes dans la Vallée Sacrée.

Nous sortons dîner : les rues sont belles, décorées, on croise des femmes aux jupes traditionnelles colorées, chapeau… Nous passons près d’une église, on y entend chanter un « alléluia » dynamique. Des boutiques exposent des tableaux aux motifs religieux, des vêtements multicolores en laine etc. Dépaysement garanti et ce n’est que le début !….

Clément ne mange rien ce soir… Il refuse de goûter à la soupe de pois, même pas aux morceaux de carottes et pommes de terre… Il mange deux bouchées de concombre puis n’en veut plus à cause de la sauce ! Aaarrrhhhh  ! Il est trop difficile, ça nous rend fous Thomas et moi ! Jusqu’à présent, avec l’excuse du voyage, on faisait des efforts mais s’en est trop ! Cette fois-ci, « c’est ça ou rien ». Nous lui proposons quand même un biberon matin et soir car il ne consomme pas d’autres laitages à part quelques yaourts. Sauf que le lait péruvien a le goût des berlingots qu’on mangeait enfant, du lait concentré. En plus, plein d’additifs y sont rajoutés… Vraiment pas terrible… Donc Clément le refuse aussi. Il se couche le ventre vide… Et nous sommes tellement en colère que ce soir il ne tente même pas un petit « tâteau ? Bonbon ? ».

Le 2 février

Nous commençons par un bon petit déjeuner dans une jolie pièce un peu sombre, devant un grand tableau représentant la cène.

Nous montons à bord d’un taxi direction Chinchero. Il s’agit d’un village typique que les Incas considéraient comme le lieu de naissance de l’arc-en-ciel.

Sur le trajet, on aperçoit de nombreux chiens errants, des tas d’ordures… Les habitations n’ont rien à voir avec celles de Miraflores à Lima… Le paysage est superbe.

Nous sommes venus pour le marché haut en couleurs. Les habitants portent des tenues traditionnelles. Les femmes ont sur leur dos une grande étoffe multicolore dans laquelle elles portent leur enfant ou de la marchandise. J’aime particulièrement leur chapeau coloré posé sur un côté de la tête et les chapeaux « haut de forme ». Il paraît que certains descendent de la montagne pour se ravitailler.  C’est vraiment sympa. Nous achetons quelques fèves, bananes (les meilleures qu’on n’ait jamais mangées !) et du pain au maïs.

Ici les gens sont vraiment gentils, souriants, ils n’insistent pas pour nous vendre leurs produits. J’avoue que je craque pour les chaussons en laine de lamas, les pulls et ponchos, les chapeaux… On se laisse seulement tenter par des flûtes « incassables ».

Nous nous arrêtons déjeuner dans un petit stand. C’est très… « rudimentaire »… Faut bien manger local ! Nous nous présentons devant de grosses marmites de soupe. Un jeune homme nous présente des sortes de tripes dans la première gamelle… « non merci ! » On choisit l’autre soupe ainsi qu’un épi de maïs servi avec des crudités, des pommes de terre et du poisson. La soupe a un goût de terre, il y a des morceaux de carottes, pommes de terre, du blé et d’autres ingrédients non identifiés… Le maïs est très bon, Clément en mange un peu. Le poisson aussi. Il est surtout bien cuit car en attendant de passer dans le four artisanal, il patiente dans une bassine exposée au soleil. Et les crudités, nous préférons ne pas y toucher…

Nous nous engageons dans des escaliers de pierre. Une vieille dame presque aveugle, nous conseille de faire attention avec le soleil. En effet, il fait parfois nuageux, parfois soleil et comme il pleuvait ce matin, nous n’avons pas du tout pensé à la crème solaire et aux couvre-chefs…

La grimpette nous essouffle rapidement… La vue est magnifique sur un plateau et plus loin, des sommets enneigés. Mais nous apprenons que les Quechua ont cédé leurs terres et d’ici deux ans un aéroport international gâchera ce beau panorama…

Les maisons sont fabriquées avec la terre argileuse et de la paille, parfois recouvertes de chaux et avec de belles tuiles en argile. Cela donne un décor rouge-orangé et blanc.

Une grande église coloniale a été bâtie sur un site inca… Nous marchons au milieu des ruines face à de belles montagnes. C’est grandiose. Clément est heureux, c’est rempli d’animaux : moutons, ânes, chevaux, taureaux…

Nous partons lorsqu’il commence à pleuvoir.

Nous circulons un peu dans la magnifique ville de Cuzco. C’est vrai que les MacDo, Starbucks et autres KFC ont pris place dans cette ville pleine de charme mais ceux-ci sont situés sous des arcades et leur enseigne est à peine visible. Les différentes places de la ville, les églises richement décorées, les ruelles pavées, les bâtiments avec leurs jolis balcons nous plaisent énormément. Des personnes, vêtues de tenues traditionnelles, proposent de se faire prendre en photo avec elles. Elles sont parfois accompagnées d’un agneau, d’un lamas eux aussi parés de vives couleurs.

Au loin, nous voyons un grand rassemblement. Il s’agit d’une fête foraine avec les babyfoots, des jeux « faits maisons » : le lancer de cerceau sur des bouteilles de soda, le lancer de pièces sur des numéros, le tir de ballon dans une petite cage pour y faire tomber des gobelets. Sur une place accolée, un jeune humoriste amuse la foule. Et des stands permettent de manger un morceau.  Super ambiance ! Les péruviens semblent aimer faire la fête. Des pétards explosent de temps en temps.

Devant l’église proche de notre hôtel, c’est aussi la fête. Dans les stands, on peut voir une des spécialités locales : le cochon d’Inde !… Rôti, avec les dents bien apparentes accompagné de pommes de terre. Ça ne nous fait pas très envie…

Nous avons constaté depuis quelques jours que Clément a un grain de beauté qui est apparu sur le nez… Il grandit, ses traits commencent à bien se dessiner, c’est incroyable.

Nous sommes vraiment contents d’être ici et apprécions d’autant plus que notre passage au Pérou était lié au fait que l’avion faisait une escale à Lima. Nous n’avions pas prévu de venir au Pérou à cause de la saison des pluies. C’est Thomas qui a décidé d’y rester quand même quelques jours. Il a bien fait d’insister.

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3 février 2014 : Ollantaytambo

[spoiler]Le 3 février

Grande déception ce matin… : la compagnie aérienne ne peut pas reporter notre vol pour Buenos Aires… Enfin si mais à un coût exorbitant…

Nous prenons place dans un combi qui, une fois rempli, nous amène à Ollantaytambo. Le chauffeur semble un peu pressé… Le paysage est superbe mais la chaussée n’est pas idéale.

Nous arrivons, après deux heures de route, sur un chemin pavé. Le combi nous laisse sur une jolie place. Il fait beau. A première vue, la ville semble joyeuse et paisible.

Nous marchons dans les ruelles pavées bordées de des canaux d’irrigation.

Nous nous installons un moment sur un banc de la place centrale, la Plaza des Armas. L’endroit est idéal pour y observer les habitants : des enfants jouent, des femmes qui vendent quelques fruits ou légumes, des plus âgés qui attendent simplement que le temps passe. Il y a aussi une foule de touristes.

Nous dormons à la Casa de Mama, avec eau chaude ! C’est parfait pour le prix (17€ la nuit).

Ce soir, petit restau sur la place. Nous sommes au pays du quinoa, la soupe de quinoa avec carottes, haricots verts est trop salée mais bonne.

4 février

Nous entamons cette belle journée par la découverte des ruines de la forteresse inca d’Ollantaytambo. L’endroit est très escarpé, nous avons une superbe vue sur la vallée et le village.

C’est étrange de se plonger dans l’histoire et imaginer comment ici-même les Incas ont réussi à vaincre les conquistadors une première fois… la seconde, les espagnols sont venus encore plus nombreux…

On a du mal aussi à croire que les énormes blocs de pierre proviennent de carrières situées 6 km plus loin, après la rivière.

Clément est très heureux au milieu de tous ces « taou »(cailloux). Il grimpe avec enthousiasme les immenses terrasses. Dans une maison de pierre au toit de chaume, il s’amuse dans la poussière orangée avec un morceau de bâton et quelques « taous »… Cela dure une demi-heure et ce n’est pas sans mal que nous l’extirpons ! Pendant ce temps-là, je m’installe sur un rocher, face à la montagne et surplombant le village. Seule une meute de chiens errants qui court dans les ruelles en aboyant me sort un peu de mes pensées.

Avec Thomas, on a tous les deux remarqué que les quelques jours passés à Lima (pourtant nécessaire pour se remettre du décalage et nous organiser) nous ont un peu déprimés. Et là, au milieu de ses paysages superbes, on se sent à nouveau bien.

En fin d’après-midi, nous arrivons dans une gare très charmante : petit jardin mignon, salle d’attente superbe… Nous allons embarquer dans le train touristique Peru Rail qui nous amène à Aguas Calientes ou Machu Picchu Pueblo. Deux compagnies de train occupent le seul moyen d’accès au site Inca. Le train est vraiment prévu pour les touristes : fauteuils en cuir, vitres panoramiques sur le toit…

Nous  y voilà !! Le LP décrit cette bourgade comme : « à l’écart de toutes routes, elle est encerclée par d’imposantes murailles en pierre, une forêt de nuages et deux rivières ».  En réalité c’est juste une ville où les touristes transitent pour aller à Machu Picchu.

À la réception de l’hôtel Sol El Toro, c’est une toute jeune fille de 13/14 ans qui nous reçoit, ici on travaille en famille. Les autres sont dans une cuisine, on les entend, on dirait qu’il n’y a que des enfants d’ailleurs…

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5 février 2014 : Machu Picchu

[spoiler]Le 5 février

Nous prenons place à bord d’un car rempli de touristes. Celui-ci commence par suivre le cours sinueux du río Urubamba qui traverse la Vallée Sacrée depuis Cuzco. L’eau marron coule à torrent. Le car s’élance à travers un lacet qui grimpe dans la montagne… Je ne suis pas très rassurée… Celui qui a le mal des transports ne survivrait pas à un tel trajet ! Le long du chemin on voit des éboulis. A un moment, on doit même changer de car parce que la route est coupée à cause d’une coulée de pierres.

Quelle émotion de se retrouver à Machu Picchu ! Nous nous dirigeons directement sur le Chemin de l’Inca. L’ascension du Cerro Machu Picchu devrait nous offrir un beau panorama sur le site inca… Sauf qu’aujourd’hui il pleut, on espère secrètement que les nuages vont se dissiper mais la météo est catégorique…

La montée est raide. Entre la pluie et la sueur, nous sommes trempés de toutes parts.

A un moment, les nuages s’écartent pour laisser apparaître la vallée. Le « tchoutchou » lointain du train arrive jusqu’à nos oreilles. On se croirait à une autre époque.

Nous arrivons en haut la tête dans les nuages ! Aucune visibilité. Nous sommes quand même accueillis par des moineaux (des rouges gorges ?…) et un colibri qui butine des fleurs bleues. Instant magique !

Après la pause déjeuner, nous nous rendons sur la fameuse citadelle au milieu des crêtes andines. Comment décrire ?… Une telle construction faite par l’homme, c’est inimaginable ! Et le paysage qui l’entoure est de toute beauté.

Clément s’ennuie un peu, il s’énerve, on a du mal à le tenir tranquille… Jusqu’à ce qu’une petite fille vêtue de rose et parlant fort, déboule entre les murs de pierre suivie de deux lamas blancs ! Quelle agréable surprise ! En fait, il y a des lamas sur tout le site.

Nous évoluons à travers ce gigantesque labyrinthe de pierre, croisant au passage un serpent, un petit lapin…

Réel bonheur d’être venus ici.

Clément a appris de nouveaux mots au Pérou : lama, cactus, maïs… Il sait même dire « gracias », c’est trop drôle !

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6 février 2014 : Cuzco

[spoiler]Le 6 février

Nous avons passé une nouvelle nuit à Ollantaytambo et prenons le « collectivo » pour retourner à Cusco.

Journée tranquille…. : grosse sieste pour Clément qui retrouve enfin son petit lit, réservation des logements de ces prochains jours, on fait laver nos vêtements, envoie de quelques cartes postales…

Le 7 février

Ce matin, visite rapide des ruines incas sur les hauteurs de Cusco. Il y a de nombreux lamas. Certains sont décorés de laine colorée. Les femmes et les enfants, en tenue traditionnelle, sont là pour se faire photographier avec les animaux contre de l’argent. Tout de suite ça enlève du charme au folklore ! Mais bon ça les aide à vivre…

Nous nous arrêtons déjeuner dans un petit resto. Tous les murs et plafonds de l’établissement sont recouverts de peintures ayant pour thématique la féerie : elfes, licornes… C’est un peu chargé mais original ! Une petite Adriana de 3/4 ans accourt jusqu’à Clément. À peine le temps de se déshabiller qu’elle a déjà enfilé le chapeau de celui-ci ! C’est la fille de la gérante qui fait le service. Adriana est un peu « envahissante »… Clément la regarde surpris s’installer à notre table, prendre ses jouets, le bousculer…. Mais ne se laisse pas faire ! Au début il rechigne à manger son riz/lentilles et finalement, il est tellement distrait par la petite fille qu’il finit son assiette !

Ensuite nous prenons l’avion pour retourner dans la moiteur de Lima.

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7 février 2014 : Lima

[spoiler]Cette fois-ci, nous dormirons dans le quartier historique. Le taxi s’engage dans des ruelles « populaires ». C’est bien différent de Miraflores, ça a nettement plus d’intérêt et de charme. Dans une ruelle, les échoppes se succèdent les unes après les autres pour vendre des objets religieux : statues plus ou moins imposantes de la Vierge ou de Jésus, encens… Les immeubles sont gris et poussiéreux, parfois vétustes. Ils contrastent avec les églises aux couleurs vives dont la peinture semble presque fraîche.

L’hôtel Kamana est surveillé par un gardien à l’entrée qui ouvre et ferme la porte grillagée. La chambre est spacieuse, grise et pas chère du tout !

Nous nous promenons un moment dans le quartier. Rues piétonnes, places magnifiques, riches églises… C’est superbe ! On ne comprend pas pourquoi Miraflores soit autant prisé…

Au menu de ce soir : spécialités locales. On commence par le cocktail local : le pisco sour. Il est bien chargé en alcool !… Avec Thomas, nous mangeons du tacu tacu, une sorte de riz en sauce aggloméré pour faire une épaisse galette. Nous le choisissons accompagné de fruits de mer. C’est très bon. Pour Clément, nous commandons, dans le menu enfant des pâtes à la « Alfonso » ou « Alfredo »… Il s’agit de pâtes à la crème et au jambon. La simple vue de la crème provoque chez Clément un réflexe nauséeux ! Pourtant c’est la première fois qu’on lui présente des pâtes à la crème ! C’est surprenant : il a un détecteur de beurre, crème et fromage ! Sans même y goûter, il les repousse immédiatement !

Nous rentrons à l’hôtel, difficilement pour moi… ce verre de cocktail m’a vraiment monté à la tête… La rue piétonne animée prend une autre dimension…

Le 8 février

Après une nuit agitée, nous nous levons à 4h30, l’avion pour l’Argentine doit partir à 8h 30.

Dans le taxi, une musique nostalgique nous accompagne pour un trop précoce au revoir à ce magnifique pays.

Arrivés (en avance !) à l’aéroport, on apprend que notre avion ne partira finalement qu’à midi… Ce qui fait un peu plus de 6 heures à poireauter ici… Avec Clément…

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