Floride

Welcome to Miami !

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9 mai 2014 : Foride : Cocoa Beach – Downton Disney – KSC

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Le 9 mai

Les trois heures passées dans l’avion se sont bien déroulées. Maintenant, il va falloir affronter les interminables files d’attente des aéroports américains… Ça devient plus compliqué. Clément est calme, moi je suis agacée… On a signalé être en possession de quelques biscuits : grave erreur ! Au lieu de sortir directement, nous devons encore passer nos sacs aux rayons X…

Nous commençons à être assoiffés (les bouteilles sont interdites) et pas un seul distributeur en vue… Et oui, c’est ça les Etats-Unis… Grrrrr !

Thomas s’occupe des formalités pour la location de voiture. Heureusement qu’il est là pour assurer ce genre de choses. Le véhicule réservé initialement ne dispose pas d’un coffre suffisamment volumineux pour contenir nos sacs. On nous suggère alors un SUV. Nous nous sentons bien soulagés avec les clefs de notre véhicule en main… Jusqu’à ce qu’on se retrouve face au mastodonte rouge ! C’est vrai que nos sacs sont gros mais enfin ! Ils auraient dû nous refiler une semi-remorque tant qu’ils y étaient ! Thomas finit par rectifier le tir et nous pouvons enfin prendre place à bord d’une voiture aux dimensions plus raisonnables.

Il est plus de 19 h lorsque nous démarrons enfin. C’est parti pour 3 heures d’autoroute en direction d’Orlando.

C’est compliqué de s’arrêter sur les aires d’autoroutes. Ici, elles se trouvent à gauche dans le sens de la circulation.

Apres avoir raté la première aire, nous parvenons à la suivante. Nous y cherchons d’abord du lait pour Clément… Autant le choix de chips et soda est vaste, autant le lait est inexistant… Le lait chocolaté « special K » protéiné fera l’affaire… Nous trouvons quand même quelques compotes à boire et de l’eau.

Pour le diner, c’est un peu le même problème : seuls des fast food s’offrent à nous. A Pizza Hut, on pourra trouver des pâtes pour Clément… Sauf qu’aujourd´hui ils n’en ont pas ! Les pizzas sont étonnamment grasses et indigestes. On commande dans un autre fast food une sorte de hot dog à Clément avec un chocolat chaud. La serveuse n’a pas compris, on nous sert une galette avec un bout de viande hachée et des crèmes-sauces étranges. Clément n’avale que quelques gorgées de compote et son lait aux protéines.

Il s’endort difficilement dans la voiture.

Cocoa Beach.

Vers minuit, Thomas se gare sur le parking de la réception. Vu le tarif, j’imaginais que l’Ocean Landings Resort était un grand building pas terrible. Finalement, il s’agit de plusieurs petits bâtiments à deux niveaux. Ils n’ont aucun charme particulier mais ont l’avantage de ne pas massacrer le paysage.

Notre chambre est spacieuse et très sympa pour le prix, avec frigo, micro-onde…

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Le 10 mai

Ce matin, on ne traine pas pour se préparer. Et nous voici à 9h47 sur la plage à quelques pas de notre logement. Nos yeux fixent le Nord, à une extrémité de la plage. Une fusée doit décoller depuis Cap Canaveral.

Apparemment, il y a du retard… Il existe un créneau de lancement de 54 minutes. Alors, les pieds dans l’eau (ou les fesses pour Clément), nous ne quittons pas la base spatiale du regard. Les minutes défilent mais rien, la fusée ne partira pas aujourd’hui… Nous sommes venus ici un peu pour ça…

Un peu déçus mais plein d’entrain, nous partons en direction de Downtown Disney, à Orlando. Le parc d’attraction nous parait trop immense, pas vraiment adapté à un enfant de deux ans. Alors on va juste vers les boutiques et restaurant, il devrait y avoir de quoi occuper cette journée déjà bien entamée.

Au bout d’une heure de route, Jumbo et ses amis (en plastique) nous accueillent. L’endroit est très animé : constructions grandeur nature en Lego, ou en plastique, des vraies flammes au-dessus d’un volcan artificiel, des bassins avec des animaux presque réels…

On commence par aller déjeuner dans un resto de poisson. Celui-ci est en fait une péniche décorée sur le thème de la Louisiane. Il est déjà tard, après son assiette de pâtes aux crevettes, Clément s’endort. Tant pis, c’est moi qui mange sa glace à la mangue pendant que Thomas déguste son premier cheese cake.

Thomas est impatient d’aller visiter Lego store puis les boutiques se succèdent jusqu’à ce que Clément se réveille. On l’accompagne dans les magasins qui mettent à disposition de nombreux jouets. Clément construit un drôle de Monsieur Patate. L’après-midi passe bien vite entre un manège, les peluches, des aquariums superbes, d’effrayants dinosaures, une représentation de danse par des jeunes filles…

Pour le goûter du petit schtroumpf, nous entrons dans une confiserie. Les pommes d’amour à l’américaine et façon Disney côtoient des biscuits de riz soufflé multicolores. Clément choisit une grosse pomme d’amour Minnie rose fuchsia dont les oreilles sont constituées de guimauve. L’enrobage est  » riche » : sous le sucre rose et le chocolat au lait, se cache une épaisse couche de caramel. En fait, il s’agit d’une pomme verte recouverte de Mars, sauf que Clément, avec sa petite bouche, n’accède jamais au fruit !

En fin de journée, les ruelles de Downtown Disney s’encombrent de visiteurs et de musiciens.   On achète quelques nouilles à emporter puis retournons à Cocoa Beach. Clément grignote son repas avant de s’endormir à côté de ses petites figurines Peter Pan fraîchement achetées. Il est déjà bien tard…

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Le 11 mai

Aujourd’hui Thomas se réserve une grosse journée au Centre Spatial Kennedy.

Avec Clément, nous nous préparons et allons barboter dans la piscine de l’hôtel. Les vacanciers américains sont de la partie. Après avoir commandé un cocktail au snack présent sur place, ils s’immergent dans l’eau et le sirotent au bord de la piscine. La radio diffuse de la musique plus très actuels mais bien appropriés dans ce contexte.

Une dame vient me faire des compliments sur Clément. Je profite de l’opportunité pour lui demander où se trouve le supermarché le plus proche.

En fin de matinée, j’accroche le ouistiti sur mon dos et nous nous enfonçons le long de l’avenue ensoleillée. Je ne suis pas certaine d’être partie du bon côté… on verra bien… mais l’avenue est très longue…

Après quelques minutes, Clément finit par s’endormir dans le sac de portage. Au bord de la route, les restaurants et autres commerces se mêlent aux hôtels. De l’autre côté, le quartier est plutôt résidentiel, avec des maisons individuelles aux jardins très verdoyants. A un moment, un joli panneau rose attire mon attention : « Home at Last », une agence d’adoption. La maison attenante est rose elle aussi, on dirait un gros gâteau à la crème. Le tout est assez insolite.

Le supermarché est immense. Clément endormi, je dispose de tout mon temps pour « étudier » le lieu. Les chips, sodas et sucrerie occupent une grande place mais les produits « bios » sont très présents également. Enfin quelque-chose de correct à faire manger à Clément.

Je me demande comment mes deux petits bras vont réussir à porter toutes mes courses. Pour me donner des forces et parce qu’il commence à être tard, j’avale une eau de coco à l’ananas… étrange mais désaltérant. Et je grignote quelques biscuits salés et bien gras. J’en ai encore plein les doigts lorsque j’arrive au niveau de l’hôtel et que Clément commence à gigoter derrière mon dos.

Au déjeuner, je propose à Clément une purée de haricots verts bio. Il ne veut même pas y goûter (je râle après lui mais le comprends : c’est vraiment mauvais !). J’aimerais tellement qu’il mange quelques légumes verts… Le petit schtroumpf reste complètement indifférent à mes menaces désespérées pour lui faire juste goûter à cette sorte de magma verdâtre… ll ne semble pas dérangé le moins du monde s’il ne mange rien à midi… Je finis par lui proposer du riz chauffé au micro-onde. C’est une recette indienne, « ça pique » mais il mange quand même. Quand je découvre la préparation de riz après lui, je constate que « ça pique » vraiment beaucoup en fait ! Quelle mère suis-je pour faire manger de telles choses à mon enfant ??… Le dessert est plus « habituel » : yaourt et myrtille : il se régale.

Clément demande à retourner à la piscine plutôt que d’aller jouer au bord de la plage. Ses petits brassards aux bras, il s’approche du bassin. Les enfants sont plus nombreux que ce matin. Deux garçons nettement plus âgés que lui viennent lui proposer leurs jouets et lui expliquent patiemment comment ils fonctionnent. Je suis touchée par cette bienveillance qu’ils ont à son égard. Du coup, Clément apprend à utiliser un pistolet à eau.

Nous expérimentons le jacuzzi tous les deux. Ça me rappelle les onsens japonais… souvenir déjà lointain.

Nous attendons Thomas pour dîner ensemble. Il est ravi de sa journée à Cap Canaveral.

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12 mai 2014 : Fort Landerdale – Miami Beach

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Le 12 mai

Aujourd’hui, nous prenons la route pour Fort Landerdale, surnommée la « Venise de l‘Amérique ».

En rendant les clefs de notre chambre à la réceptionniste, celle-ci nous fait des compliments sur Clément. Elle explique que son fils de 14 ans est obèse et qu’elle ne peut y faire. Thomas et moi ne comprenons pas qu’elle soit impuissante face à ce problème qui semble la rendre malheureuse. C’est bien elle qui fait les courses à la maison ? Que lui offre-t’elle à manger ?

Plutôt que rejoindre l’autoroute, nous roulons le long de la bande côtière avec une pause déjeuner sur une grande aire de pique-nique avec des jeux pour Clément et l’océan juste derrière. Nous commençons par nous installer un petit moment sur la plage pour déguster notre repas : de délicieux sandwichs « bios » achetée dans une petite épicerie tenue par de jeunes hippies. Clément rechigne à avaler son « presque » taboulé.

Sur la plage, un ado en surpoids est installé sur une glacière, un énorme paquet de chips sur les genoux. Durant tout le temps où nous sommes resté sur la plage, il avalait ses chips… on a envie d’aller le voir et de lui parler… il est si jeune…

Nous arrivons finalement au Shell Motel. Le prix était assez intéressant et nous découvrons qu’il est idéalement situé.

Après avoir posé nos affaires, nous partons en direction de la côte. Une petite aire de jeux semble attendre Clément. Plage de sable blanc, palmiers, jolis rouleaux… et gros buildings juste derrière.

Nous nous dirigeons le long des restos qui sont séparés de la plage par une route. En tournant la tête au décours d’une rue, je vois un bateau passer… au bout de la route !!!!! Effet d’optique : avec tous ces canaux dans la ville, les bateaux semblent avoir autant d’espaces de circulation que les voitures.

Dans le resto spécialisé dans les gambas, avec Thomas, on s’offre le cocktail de circonstance : une bonne Margarita.

-« Clément, que veux-tu boire ?

– une cocktail rouze ! »

Le soleil de Floride se couche doucement pendant que nous savourons nos plats gargantuesques.

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Le 13 mai

Aujourd’hui, nous partons découvrir le musée de la Découverte et des Sciences.

Sur la route, j’observe les étonnants canaux qui quadrillent la ville. Devant les luxueuses demeures, les yachts sont amarrés aux pontons privés.

Des attractions sont adaptées à Clément. On découvre la faune locale, les fusées… On peut même découvrir les Everglades de façon virtuelle !

Après cette parenthèse intéressante, nous nous attablons dans un petit resto tout proche. Nous apprécions le repas constitué de légumes et de délicieux poisson. En partons, on nous offre même un délicieux muffin.

Fin de journée dans les boutiques de Fort Landerdale. Pas très intéressant…

Sur une sympathique terrasse, nous sirotons notre dernier cocktail du voyage pendant que le mini carnivore dévore une entrecôte… jusqu’à ce que la pluie s’abatte sur nous. Tout de suite, le resto a moins de charme vu de l’intérieur.

Quand il ne pleut plus, on rentre doucement à pieds jusqu’à l’hôtel.

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Le 14 mai, la der des der…

Thomas rassemble pour la dernière fois nos affaires étalées dans la chambre blanche du Shell Motel. Il range méticuleusement chacune de nos précieuses affaires. Puis il nous conduit jusqu’à Miami Beach. Le long des boulevards qui sillonnent l’île baignée de soleil, les jolies villas laissent peu à peu place aux grands immeubles. C’est étrange de constater que les couleurs sont très harmonieuses : du blanc, du bleu et du vert pâle… et des palmiers.

Arrivés au bout de l’île reliée par des ponts, Thomas gare la voiture. Nous jetons un coup d’œil rapide aux bâtiments de style « art déco » qui font la réputation de la ville depuis les années 1920.

Un petit saut à la plage avant d’atterrir dans un resto pour un dernier hamburger avant le trajet final.

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15 mai 2014 : et voilà pour un tour !

Et c’est ainsi que s’achève notre fabuleux voyage en famille autour du monde. Le rêve s’est réalisé. Sans encombre.

Le retour à la réalité est… foudroyant lorsque, arrivés à Madrid pour l’ultime correspondance, on apprend que les contrôleurs aériens français sont en grève…

Clément n’a dormi que 3 heures cette nuit, nous, un peu moins… L’enfant est fatigué mais reste assez sympa, le papa est vraiment très triste de rentrer et savoure le retard de l’avion, quelques miettes de temps qui font durer le voyage et enfin la maman qui s’est depuis (trop) longtemps préparée à ce retour et est impatiente de retrouver la famille et les amis.

 

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